mercredi 6 février 2013

Chapitre 17 - Une certaine vision des choses


          _ Des fois j'aimerais avoir des nichons ! Les femmes arrivent à faire ce qu'elles veulent avec ça, soupira Sirius dramatiquement.

          _ Patmol, se désespéra James, ça n'a rien à voir avec ses seins, d'accord ? J'ai juste senti qu'elle souffrirait si j'y allais.

          _ Ouais, en attendant elle te mène à la baguette !

          _ C'est une fille très sensible et puis je me sens un peu coupable, tu sais...

          _ À propos du chantage ? demanda Remus.

          _ Pas seulement, n'oublie pas que je sais ce que c'est d'aimer quelqu'un qui s'en fout.

          _ Mais toi tu ne t'en fous pas, sinon tu ne m'aurais pas fait le coup de faux frère, accusa Sirius d'un air mi-moqueur, mi-agacé.

          _ Qui est-ce qui se plaint, là ? s'esclaffa le loup-garou. Est-ce que je rêve ? Toi qui te pavanes toujours, toi qui geins de ne pas avoir assez de terrain de chasse, là tu auras toute une fête pour toi tout seul !

          _ Ouais mais je voulais y aller avec mon meilleur pote, ça fait un bout de temps qu'il est occupé à autre chose, bougonna le jeune Black en croisant les bras sur son torse.

          _ Un vrai bébé, ce mec ! commenta Remus en riant.

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James flânait tranquillement devant la vitrine d'un magasin de babioles brillantes et inutiles en tous genres. C'était le point de rendez-vous fixé un peu plus tôt par Stella et lui pour se retrouver ; il s'était séparé d'elle, ayant souhaité faire quelques courses tout seul.

C'était lui qui lui avait proposé de sortir à Pré-au-Lard. Il avait dû la rassurer une dizaine de fois pour réussir à la convaincre qu'aller acheter quelques trucs, seul, ne signifiait pas qu'il ne voulait pas d'elle. Elle semblait effrayée par le moindre désaccord entre eux et n'insista donc pas. C'était plutôt une marque d'attention, mais ça augmentait le fossé entre eux ; elle était toujours plus amoureuse et attentionnée quand lui se faisait plus distant. Il s'en voulait de sa réaction.

Son regard se posa nonchalamment sur un petit coffret à bijoux couleur perle avec de fines dorures. Vu la qualité de la boutique, ce n'était évidemment pas du véritable or ni de l'authentique nacre, mais c'était tout à fait mignon. C'était le genre de cadeau qu'on offrait à une connaissance qui nous avait invité à une soirée, réservant les cadeaux de plus grande valeur pour les gens d'importance. Enfin, c'était ce que ses parents lui avaient appris. Lui n'avait jamais été très en accord avec ce fait. Ce n'était pas « plus je t'aime, plus je paye », même si ce n'était pas une excuse pour offrir des choses peu valeureuses à ses proches.

Soudain, une idée vint éclairer ses pensées. Un cadeau qu'on offrait à une connaissance qui nous invitait... Melody ! Déjà qu'il se sentait gêné d'être impoli en refusant son invitation, il n'allait pas en plus, oublier de lui offrir une petite bricole ! Il manquerait vraiment à tous ses devoirs.

Il pénétra dans l'intérieur de la petite boutique qui avait ses murs recouverts d'un rose assez prononcé et s'avança vers la vendeuse. Le jeune homme observa la femme d'une trentaine d'années se diriger vers la vitrine et prendre la petite boite à bijoux. Il sourit, si elle le prenait de la vitrine, c'était un objet unique. Ce n'était donc pas une de ces toutes nouvelles boutiques qui dupliquaient tous leurs objets, faisant perdre l'intérêt du cadeau. Il savait que chez les moldus,  à part quelques boutiques artisanales, tout objet était réalisé à la chaîne pour en fabriquer des dizaines voire des centaines. C'était très courant chez eux. Il fallait reconnaître qu'avec la magie, c'était plus simple de faire des choses uniques. Un sort de création était toujours lié à l'imagination du créateur ainsi qu'à son humeur, son état d'esprit et bien sûr le désir de ce qu'il souhaitait faire. Autant dire que ça renforçait l'aléatoire.

James paya la femme et lui souhaita une bonne journée avant de s'en aller. Il emballa le coffret  dans un paquet cadeau à l'aide d'un sort de métamorphose et se mit à observer les passants. Il se trouva chanceux quand, dans la foule, il remarqua les deux filles qui avaient invité les Maraudeurs à leur fête ; il allait pouvoir se débarrasser de cette histoire et ne plus avoir à en parler. Le beau jeune homme à lunettes s'élança vers elles en les hélant. Elles se retournèrent et lui offrirent des sourires joviaux et radieux. Il leva les yeux au ciel mentalement, encore des filles qui se faisaient des idées.

          _ Bonjour mesdemoiselles, s'écria-t-il avec une bonne humeur feinte, une fois arrivé à leurs hauteurs. Melody, je veux te souhaiter un très bon anniversaire et je profite de te voir ici pour t'offrir ton cadeau puisque je ne pourrais pas venir à ta fête, je m'en excuse.

          _ Oh, ajouta-t-elle, la mine déconfite. D'accord, merci pour le cadeau James, c'est tout bonnement adorable !

La fin était plus enjouée, encore heureux ! Son amie semblait aussi déçue que la reine de la journée. Il n'allait cependant pas s'attarder.

          _ Bon et bien, je vous souhaite une très bonne journée. Melody, passe un très bon anniversaire.

          _ Oh James, attends ! l'arrêta cette dernière. Laisse-moi au moins avoir le droit à la bise !

          _ D'accord...

La jeune étudiante l'enlaça excentriquement et lui plaqua deux bisous sur chacune de ses joues. Une fois débarrassé, il se retourna et rencontra un regard de glace qui se transforma en océan de douceur.

C'était Stella, devant la petite boutique, qui fixait l'endroit où il était avec les filles. Il ne savait pas trop ce qu'elle avait vu, ni si le regard haineux était une vision de son esprit. Le Gryffondor pressa le pas pour arriver à coté d'elle.

          _ Ça va ? demanda-t-il aussitôt.

          _ Oui, oui. Toi aussi ?

Il acquiesça silencieusement et elle lui rendit un sourire.

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Une chambre bleue, une cage, Evans au milieu pleurant et une humidité malsaine. Voilà ce qui l'avait encore réveillé. James soupira, il était fatigué de rêver d'elle. Encore et toujours le même rêve. La potion anti-rêve qu'il avait achetée à Pré-au-Lard ne fonctionnait pas, un comble ! Il se leva et mit la fiole sous la lumière de sa baguette ; il avait aperçu une note qui pouvait l'intéresser.

« En cas d'échec, trois solutions possibles : le rêve décèle une prophétie, le rêve provient d'un blocage puissant de l'esprit ou le rêve est insufflé par un sort. Pas plus de deux fioles par jour. Si le rêve persiste, après plusieurs fioles, contactez votre médicomage.»

Il ne voyait pas comment le rêve pouvait être prémonitoire et il ne pouvait pas être insufflé par un sort           _ il avait bien vérifié qu'il ne portait pas de marque. Il ne restait alors plus que le blocage. Ce n'était pas si étonnant que ça, quand on y pensait. Après tout, il avait beaucoup souffert avec Evans. Peut-être que son inconscient la faisait souffrir dans ce rêve car il lui en voulait. Peut-être tout cela cesserait quand il commencerait à l'oublier.

En tout cas, il refusait d'en parler à son médicomage – en l'occurrence Pomfresh – il était bien trop honteux de rêver d'elle mais aussi de ne pas agir dans son rêve, c'était assez inhumain.

Agacé de rester dans cette chambre, il se dirigea, comme à son habitude lors de ses réveils en catastrophe, vers la salle Commune. Il fut surpris de trouver une silhouette qui cassait la ligne horizontale du canapé face à la cheminée. Il n'y avait aucune lumière, pas même celle du feu. Il se demandait qui pouvait rester droit comme un « i » dans cette pénombre et ce froid. Le jeune homme posa la main sur l'épaule de la silhouette qui, au lieu de sursauter comme il s'y attendait, se retourna simplement et le regarda. N'ayant pas encore éteint le « lumos » de sa baguette, il put reconnaître Stella.

          _ Que fais-tu ici ? souffla-t-il.

          _ Je ne dors presque jamais, j'ai beaucoup de mal.

          _ Oh... 

Il ne trouva rien d'autre à ajouter, ne sachant pas trop si c'était très conseillé de dire à sa... chérie que lui aussi avait du mal à dormir mais parce que toutes les nuits, ses rêves tournaient autour de son ancien amour.

          _ Le feu te dérange ?

          _  Pardon ?

          _ Tu n'as pas allumé le feu, c'est qu'il te dérange ?

          _ Non, tu peux l'allumer, James. Je suis désolée, je n'ai pas pensé à toi, j'aurais dû. Pardonne-moi.

          _ Voyons, ce n'est rien, assura-t-il en allumant le feu, tu n'avais pas froid ?

          _ Je pensais à toi et quand je le fais, je n'ai besoin de rien d'autre. Je ne sens plus rien que mon amour.

Même avec la lumière des flammes dans l'âtre, la pièce gardait une certaine pénombre que James trouva tout à fait propice quand il se mit à rougir de la phrase de la jeune Gryffondor ; l'amour de Stella était intimidant. C'était une sensation étrange mais il n'arrivait pas à définir ce qui le gênait car après tout, c'était adorable. Était-ce parce que son coeur trop souvent blessé craignait de souffrir encore et rejetait tout nouvel amour ? C'était possible. Voilà une des raisons pour lesquelles il savait qu'il aurait dû prendre du recul avant de se lancer à nouveau à l'eau.

          _ Je peux poser ma tête sur tes jambes ? demanda timidement la jeune fille.

          _ Euh... Bien sûr, oui, oui.

          _ Je me sens tellement bien près de toi, souffla-t-elle une fois allongée. Je crois que je ne pourrais jamais plus dormir à un autre endroit, maintenant.

          _ Je vais me sentir coupable si je ne suis pas là, alors.

          _ Sauf si...

          _ Si quoi ?

          _ Non rien.

          _ Si ! Dis-le !

          _ Sauf si tu me laisses dormir avec toi, marmonna-t-elle à toute vitesse avec une moue gênée.

          _ Si ça te permet de dormir, je suis prêt à le faire sans aucun problème.

Elle releva sa tête à cette phrase et l'embrassa longuement. James espérait secrètement, quant à lui, que la présence de Stella empêcherait ses rêves d'Evans.

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L'eau chaude coulait sur sa peau bronzée par le soleil des derniers jours. Ses muscles se détendaient peu à peu, l'enveloppant dans un bien-être qui l'empêchait de réfléchir à ses tracas. Ainsi, il oublia ses rêves qui le rendaient dingue – la présence de Stella n'avait rien changé – il oublia sa déprime qui ne partait pas et il oublia la solitude dans laquelle il s'enfonçait à force de jouer le mec cool. 

James sortit de la douche dans un état second, essayant de garder cet état d'esprit zen pour quelque temps encore. Les yeux fermés, il se dirigea vers sa petite pile de vêtements propres. Il enfila son boxer puis son pantalon tout en imaginant qu'il survolait le ciel, au-dessus des nuages, pouvant presque sentir le vent dans ses cheveux comme quand il chevauchait son balai il y a une petite heure.

Soudainement, le visage d'Evans apparut devant lui. Il ouvrit immédiatement les yeux, comme si ses traits avaient brûlé sa vue et fut furieux d'avoir perdu son état d'esprit serein. Il poussa un cri rageur. Un bruit sourd le fit le retourner.

          _ Qui est là ? lança le jeune homme à la cantonade.

          _ C'est moi, répondit une voix féminine d'une façon embarrassée.

          _ Montre-toi ! s'exaspéra-t-il, à présent d'une humeur massacrante.

Candy Stinson sortit de sa cachette, un sac à la main – il supposa que c'était cet objet qu'il avait entendu tomber.

          _ Que fais-tu ici ? Tu me mâtes ?!

          _ Non pas exactement...

          _ Quoi ? Mais c'est quoi ce...

          _ Laisse-moi parler ! le coupa-t-elle. J'ai des choses à te dire.

          _ Je t'écoute, soupira le Gryffondor.

          _ Je suis venue te mettre en garde. Méfie-toi de Stella Douglas.

James éclata d'un rire sans joie.

          _ D'abord Evans et ensuite Stella ! Mais bien sûr, c'est un hasard !

          _ James, ce n'est pas ce que tu crois, d'accord ? Ok je crève de jalousie de voir que ces deux nanas te font plus bander que moi et bien sûr que j'espère que quand tu te rendras compte qu'elles sont folles, tu reviendras vers moi. Mais c'est pas la plus importante raison de mon avertissement.

          _ C'est quoi alors, la plus importante raison ? demanda-t-il avec sarcasme, ayant l'impression de revivre un désagréable souvenir.

          _ C'est que Douglas est une manipulatrice ! Elle fait sa petite timide et elle m'a bien eue ! La preuve, elle t'annonce que la nana que t'aimes te ridiculise et toi tu sors avec elle maintenant. Faut avouer qu'elle joue bien son jeu ! Ouais, c'est vrai, je jubilais de descendre ta saleté de rouquine de son piédestal, mais crois-moi, Douglas jubilait autant que moi ! Mais elle m'a eue par derrière ! C'est elle qui a cherché à nuire à Evans toute seule ! Après notre engueulade dans la Grande Salle, elle est venue me chercher et m'a dit qu'elle avait des choses intéressantes, et surtout compromettantes, à me fournir au sujet de ta chère Evans. J'ai d'abord été méfiante, lui demandant ce qu'elle gagnait à s'allier avec moi puisque j'avais bien vu qu'elle ne pouvait pas me blairer. Elle m'a répondu « nous avons des intérêts communs ». Mais quand est venu le moment de te dire ce qu'ELLE avait découvert, elle a joué la fille qui s'en veut à mort ! Tu parles ! C'est une grosse menteuse et du coup elle est passée pour l'ange, moi je suis passée pour la grosse conne.

          _ Écoute Candy, je ne vois pas pourquoi je te croirais, tu as plus à gagner à me mentir qu'autre chose.

          _ Mais ça ne s'arrête pas à moi tu sais, Douglas fait du mal autour d'elle, je te le dis ! Tu te souviens de la petite Melody StClaire ? Elle n'a pas arrêté de se vanter que Black et toi seriez à sa fête d'anniversaire. Et après, elle n'a pas cessé de raconter que tu lui avais offert une boite à bijoux et qu'elle t'avait embrassé, parce que tu ne pouvais plus venir. Devine ce qui est arrivé hier à StClaire, le lendemain de son anniversaire ? Elle a failli être envoyée à Sainte Mangouste, elle s'est réveillée et a hurlé à la mort, elle a failli faire une crise cardiaque dans son lit !

          _ Et alors ? En quoi ça prouve que c'est Stella ?

          _ Mais James, putain, ouvre les yeux ! s'exaspéra-t-elle. Douglas crève de jalousie, encore plus que tu ne peux l'imaginer ! Si tu trouves que je souhaite t'avoir, attends de voir elle ! Elle joue un rôle avec toi, la pauvre petite martyre qui chiale parce que James Potter ne fait pas attention à elle, mais avec moi, elle ne prend plus la peine de faire sa petite chose ! Et un jour, elle arrêtera de jouer aussi avec toi et là, tu tomberas des nues !

          _ Ça suffit Candy, j'en ai assez entendu ! répliqua James sèchement. 

Il passa devant elle, sortant du vestiaire encore plus énervé qu'avant. Toutes les informations de Candy tournaient dans sa tête et lui donnaient la migraine. Fallait-il croire une fille qui serait prête à tout pour l'avoir ? Fallait-il croire une fille qui ne se respectait même pas elle-même ? Melody était-elle une victime du « somnia potestatem » ? Cela remettait-il sa théorie en cause ? Était-ce possible que tout ne tourne pas autour d'Evans ?

James soupira longuement, complètement embrouillé. Une chose était sûre, s'il avait pu être un tant soit peu détendu, c'était bel et bien fini.

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Il faisait vraiment très sombre cette fois-ci. Et très froid. Les murs de la chambre reflétaient des ombres effrayantes. La cage était encore là, toujours plus ruisselante d'eau au fur et à mesure des jours, agrandissant la petite marre d'eau couleur encre à sa proximité. La prisonnière à l'intérieur était elle aussi toujours présente comme dans les autres rêves, avec cependant une légère différence ; la jeune femme avait des chaînes couvertes de rouille enroulées au niveau de la taille et portait dans ses bras ce qui semblait être une lourde enclume. Elle le regardait fixement, chose qu'elle n'avait jamais faite jusque-là. Il s'attendait à ce qu'elle soit effrayée ou qu'elle lui en veuille de ne rien faire pour son enfermement dans cette prison sordide. Mais voilà qu'elle lui envoyait un sourire si doux qu'il faisait fondre son coeur. Et quand elle souffla, fragile « merci pour tout, James », l'eau se mit à désintégrer la cage et à envahir la jeune Evans.

Horrifié, James se mit à courir aussi vite qu'il pouvait, priant pour arriver avant que l'eau atteigne sa bouche qui était toujours autant étirée par son doux sourire. Le sol du plancher se transforma en herbe boueuse, ralentissant sa course qui parut durer une éternité. L'encre était déjà en train d'engloutir son cou qu'il avait l'impression d'être toujours à la même distance d'elle. Il hurla de toutes ses forces quand elle fut noyée dans le lac des ténèbres. 

Sans savoir comment, il se retrouva auprès de son corps inerte. Elle souriait encore mais ses yeux étaient à jamais vitreux. James la prit dans ses bras, dans un état second et pleura sur son corps. Elle ne pouvait pas lui faire ça... Elle n'avait pas le droit...

Il sentit une force le tirer dans une direction, il essaya tout d'abord de résister pour rester auprès du corps de la Gryffondor mais il céda, épuisé et vidé.

Le jeune Potter ouvrit les yeux vivement. Il mit quelques secondes à reconnaître son dortoir et le corps chaud qui dormait à ses côtés, celui de Stella. Malgré tout ce confort et cette chaleur, il sentait encore l'horrible humidité du corps noyé de Lily Evans sur ses bras. Il les frotta vigoureusement mais il ne provoqua que des frissons désagréables. Il avait besoin de la chaleur d'un feu, peut-être que ça ferait passer cette terrifiante sensation, bien trop réelle à son goût. Il s'extirpa facilement de son lit et descendit les escaliers menant à la salle Commune des Gryffondors. Il se sentit soulagé de voir les flammes lécher paresseusement l'âtre et s'installa sur le canapé moelleux qui leur faisait face. Ce n'est que là qu'il remarqua un objet brillant et un morceau de parchemin plié en deux à côté.

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